Quelques animaux de Toulouse
11 février 2023
Profitant de ma venue à Toulouse pour manifester contre la retraite à 64 ans, j'ai décidé de visiter le jardin de Compans-Caffarelli, mais pas de chance, le Jardin Japonais était fermé pour travaux.
Le reste du parc était ouvert, et sur un grand conifère un couple d'écureuils roux se poursuivaient autour du tronc, avant d'aller grignoter quelques pommes de pin sur un autre arbre.
Habitués aux promeneurs, les oiseaux courants sont très peu farouches, à l'image de ce Rougegorge familier qui s'est approché de moi en contournant mes chaussures, ou de ce Merle noir vu sous un buisson.
Cette femelle Fauvette à tête noire ne s'est même pas envolée. Les femelles ont la calotte rousse, alors qu'elle est noire pour les mâles.
Un Bihoreau gris (encore appelé Héron bihoreau) passe la journée sur la petite île du lac dans la végétation. Comme son nom scientifique l'indique (Nycticorax nycticorax qui signifie corbeau de nuit en grec en raison de son cri) c'est un oiseau nocturne qui part à la pêche lorsque survient le crépuscule.
Dans un bosquet j'ai enfin pu voir deux oiseaux que je n'avais jamais photographiés. Un groupe de tarins des aulnes est passé d'un Aulne glutineux à un autre arbre. Ce sont des oiseaux qui nichent en Europe du Nord ou en montagne et qui passent l'hiver chez nous.
Les deux images du haut montrent deux mâles, celle de gauche présentant une femelle.
Un peu plus tard, un Roitelet huppé a sautillé au milieu des branches d'un conifère rendant la prise de photo particulièrement difficile. Avec le Roitelet triple-bandeau c'est le plus petit oiseau d'Europe, il ne pèse pas plus qu'un morceau de sucre.
Avant de renter, je suis allé sur la jetée dominant la Garonne où un groupe de mouettes rieuses pêchaient des poissons dans le fleuve. On peut voir le vol et l’amerrissage de plusieurs d'entre-elles, la dernière en plumage prénuptial, sa tête devenant progressivement noire.